FAQ

F.A.Q

Besoin d’aide ? Vous trouverez ici les réponses aux questions fréquemment posées 


La réalité augmentée


  • Quelle est la différence entre la réalité augmentée et la réalité virtuelle ?

    Bien qu’elles utilisent sensiblement les mêmes équipements, ces 2 technologies sont bien différentes : Alors que la réalité virtuelle se base sur la projection d’un environnement 100%, virtuel au sein duquel on peut interagir (on crée une nouvelle réalité de toute pièce), la réalité augmentée va quant à elle utiliser pour support notre environnement direct (la pièce dans laquelle on se trouve) et y ajouter des éléments ainsi que des interactions qui n’y étaient pas à la base (on “augmente” la réalité à l’aide d’ajouts virtuels).

  • Quels sont les atouts de la réalité augmentée ?

    On pourrait en écrire tout un livre ! Mais s’il ne fallait retenir que les principaux : l’AR permet notamment de profiter de supports existants (et intéressants) comme des œuvres de musées, des éléments architecturaux ou des lieux historiques et leur “donner vie”, au lieu de simplement recréer un environnement virtuel de toute pièce. Elle permet en outre une plus grande immersion grâce à ce support réel : le cerveau garde ses repères et considère plus facilement les éléments virtuels comme existants réellement. Il en résulte des expériences fascinantes, mais pas déroutantes pour autant.

  • En quoi une expérience AR peut-elle être bénéfique pour mon institution ?

    Du point de vue de la visibilité d’abord, les expériences immersives en réalité augmentée étant encore insolites, elles assurent aux institutions qui les mettent en place des bénéfices non négligeables en termes d’image et de communication, grâce notamment à la couverture médiatique importante dont elles font preuve. Du point de vue de la fréquentation ensuite : la réalité augmentée à cela d’intéressant qu’elle à le potentiel d’attirer un public très large, un public jeune notamment, au sein d’institutions nouvelles mais aussi (et surtout) existantes depuis longtemps.


Les expériences


  • Comment se déroule concrètement une expérience de réalité augmentée ?

    Le plus simplement du monde : à leur arrivée, les visiteurs sont pris en charge par les équipes d’accueil et seront équipés de casques de réalité augmentée. Un tutoriel ludique leur sera proposé durant ce temps de préparation afin de les familiariser avec l’appareillage.


    Ensuite, l’agent d’exploitation en charge n’aura plus qu’à lancer l’expérience pour l’ensemble du groupe, via notre application de gestion simple et intuitive. Les visiteurs seront dès lors parfaitement autonomes durant l’intégralité de l’expérience, guidés dans leur parcours par les commentaires audio (disponible dans plusieurs langues) et par des indicateurs visuels.


  • A partir de quel âge peut-on participer à ce type d’expérience ?

    Nos expériences sont déconseillées aux enfants de moins de 7 ans, et ce pour deux raisons. 

    Tout d’abord parce que le port du casque requiert une taille de périmètre crânien minimum pour garantir confort et sécurité lors des déambulations. Ensuite parce que le contenu de nos expériences (notamment les interactions proposées aux utilisateurs) ainsi que le strict respect des règles préconisées (qui garantissent le bon déroulement de l’expérience pour l’ensemble du groupe) ne sont pas adaptés aux tout-petits selon nous.


  • Y a-t-il des contre-indications médicales à l’utilisation de la réalité augmentée ?

    Non. L’utilisateur étant en prise constante avec l’environnement réel - à la différence d’une expérience en réalité virtuelle - son système sensoriel n’est pas perturbé. Il est ainsi préservé de ce que l’on appelle la “cybercinétose”, caractérisée par des symptômes de nausées, vertiges, sueurs ou de perte d’équilibre.

  • Combien de temps dure en moyenne une expérience immersive ?

    Dans le cadre d’une expérience visiteur, au sein d’une institution ou d’un musée, nous préconisons une durée comprise entre 10 et 30 minutes. 

    Ni trop longue, afin qu’elle ne cannibalise pas ce qu’elle est censée mettre en lumière, ni trop courte pour qu’elle ne soit pas frustrante pour le spectateur.

  • Combien de visiteurs est-il possible d’accueillir simultanément ?

    Techniquement, il n’y a pas de limite au nombre de visiteurs pouvant prendre part simultanément à une expérience en réalité augmentée. Cependant, en fonction des contraintes spatiales et d’exploitation du lieu, de la nature de l’expérience, mais aussi dans un souci de rotation vertueuse et efficiente, nous préconisons la plupart du temps des groupes constitués de 5 à 15 personnes. 

    Après, il serait tout à fait envisageable de mettre en place des expériences à 50 ou même 100 personnes pour peu que l’environnement et les règles de sécurité le permettent !


  • Quels casques de réalité augmentée utilisez-vous ?

    Nous utilisons les casque de réalité augmentée Hololens 2 fabriqués par Microsoft et qui sont pour nous les meilleurs à l’heure actuelle en termes de performance et d’immersion. Nous restons cependant vigilant quant aux dernières nouveautés en la matière et nous pouvons tout à fait en changer si nous le jugeons nécessaire.

  • Peut-on garder des lunettes de vue pendant l’expérience ?

    Oui. Les casques que nous utilisons sont adaptés pour le port de la grande majorité des montures de lunettes.

  • Quelles sont les règles d'hygiène appliquées aux casques ?

    Nous recommandons d’abord l’utilisation d’un chiffon sec en microfibre afin d’enlever la poussière des casques. Pour nettoyer la visière, il suffit de se munir d’un chiffon légèrement humidifié d’alcool isopropylique à 70% et de l’essuyer doucement, puis de laisser sécher quelques secondes.

    Les casque AR que nous utilisons ne sont jamais en contact direct avec le visage mais simplement avec le haut du crâne (un peu à la manière d’une casquette). Cette particularité permet une gestion sanitaire plus simple que pour un casque VR, qui lui est en contact avec le visage et le nez.



La production


  • Est-ce que vous ne traitez que de sujets naturalistes ou environnementaux ?

    Non. Si Saola Studio travaille en premier lieu avec des institutions culturelles proposant ce genre de sujets, il nous est tout à fait possible de créer des expériences en réalité augmentée sur des thèmes très différents et pour tous types d’environnement et de clientèle. N’hésitez pas à nous contacter si vous avez un doute quant à la faisabilité de votre projet ou bien sur la pertinence d’une telle expérience dans votre domaine d’activité.

  • Combien coûte une expérience de réalité augmentée ?

    Cela dépende de beaucoup de facteurs, à commencer par le plus important : le travail de nos artistes 3D. En fonction des éléments qu’ils auront à mettre en place et du parti pris artistique de l’expérience, les coûts pourront varier significativement.



    Pour prendre un exemple concret, il sera plus long, et donc plus onéreux, de modéliser et d’animer un personnage vivant de manière réaliste que de restituer un objet ou un matériau. Autre facteur, le nombre de visiteurs escompté : plus ce chiffre sera élevé, plus le besoin en casques et autre matériel technique sera important, avec à nouveau un impact sur le coût total de l’expérience.



    Pour donner une fourchette large, une expérience AR portant une ambition et une exigence similaire à celles de nos précédents projets (Revivre et Grand Large), coûtera entre 450K€ et 1M€, toujours en fonction des facteurs précédemment évoqués et de ce qui sera pris en charge par les différentes parties. Reste que pour des projets impliquant moins de travail de 3D ou d’animation, il sera tout à fait possible d’envisager des coûts moins élevés.


  • En combien de temps réalisez-vous un projet ?

    Du travail éditorial originel à la livraison finale du projet, il faudra compter entre 8 à 12 mois de production. Là encore, la nature et l’ambition du projet pourront impacter cette estimation.

  • Fournissez-vous les casques de réalité augmentée nécessaires aux expériences ?

    Nous pouvons envisager différents modèles en ce qui concerne la fourniture des casques; en temps normal nous préférons laisser aux institutions l’entière propriété du matériel nécessaire aux expériences commandées, ce qui implique donc la vente des casques de réalité augmentée. Mais il est tout à fait possible d’envisager un système de location ou autre, selon vos besoins et les spécificités du projet. 

  • Combien coûte un casque de réalité augmentée ?

    À l’heure actuelle, les casques de réalité augmentée que nous privilégions coûtent en moyenne 3000€ HT/unité. Un prix justifié notamment par l’innovation technologique de pointe que représente aujourd’hui un tel outil. Mais l’intérêt croissant de géants de la tech tels que Apple ou Microsoft pour ce procédé, l’ambition affichée par ces derniers de démocratiser cette technologie, ainsi que la concurrence et l’émulation qui en résultent, nous font prévoir une évolution à la baisse du prix de ce type de casque.

  • Proposez-vous des expériences en réalité augmentée sur d’autres supports que les casques ?

    Nous privilégions pour l’instant l’utilisation exclusive des casques AR, pour tout ce qu’ils peuvent apporter en termes d’innovation, d’immersion et de qualité d’expérience utilisateur.

    Cependant, en fonction du type de projet ainsi que des contraintes inhérentes à chaque lieu, le recours à d’autres supports comme les smartphones ou les tablettes pourra être envisagé. Notre approche reste flexible, seuls comptent la concrétisation, la réussite et la pertinence de l’expérience finale.

  • Les expériences nécessitent-elles beaucoup d’installation technique ?

    Pas du tout ! En règle générale, tout se passe dans les casques de réalité augmentée. Les environnements, collections et/ou supports pré-existants étant généralement la seule chose dont nous ayons besoin, en plus des casques, pour mener à bien les expériences. Mais chaque expérience étant unique, des ajouts en termes de matériel scénographique et/ou techniques pourront être envisagés selon les besoins spécifiques des projets.

  • Est-ce que vous travaillez également avec la réalité virtuelle ?

    Pas encore, mais nous avons créé le studio SAOLA dans le but de raconter des histoires autour de sujets ou de thématiques inspirants. Si nous apprécions la réalité augmentée en ce qu’elle permet de mettre en valeur des supports et collections déjà existants, la VR possède aussi ses intérêts et atouts, notamment en termes d’immersion, et nous ne l’écartons pas pour de futures expériences. La technologie n’étant qu’un outil au service de nos ambitions narratives. 


    Les deux technologies sont en outre assez proches si l’on parle de production pure et nos équipes sont parfaitement capables de mener à bien un projet en réalité virtuelle. Il ne nous reste qu’à trouver des sujets appropriés !

  • Quelle surface minimale pour accueillir une expérience en réalité augmentée ?

    Il n’y a techniquement pas de surface minimale requise pour une expérience AR. Cependant, afin de bénéficier et de profiter pleinement de toutes les possibilités de la réalité augmentée, des espaces de circulation assez larges et dégagés restent nécessaires pour permettre la déambulation des groupes, ainsi que des distances minimales entre les utilisateurs et l’élément observé.



    Pour prendre un exemple, l’expérience Grand Large permet aux spectateurs d’observer un requin baleine de près de 10 mètres de long, restitué à l’échelle 1/1. Dans ce cas précis, 16 mètres de distance environ sont requis afin de pouvoir restituer l’animal dans sa totalité.

    Mais des solutions existent, et pourront toujours être envisagées en fonction des contraintes de votre espace d’accueil.

  • Quel modèle de collaboration proposez-vous ?

    Nous privilégions un modèle de co-production, où chacune des deux parties s'engage en fonction de ses moyens et de ses compétences pour la concrétisation et la réussite du projet. 

    Dans ce modèle, le retour sur investissement s’opère par un partage des recettes sur un ticket dédié, partage dépendant des apports initiaux de chacun.

    Cependant, et parce que seul compte la concrétisation du projet, d’autres modèles pourront être discutés et envisagés, tels l’achat ou la location.


  • Proposez-vous des formules pour des expositions temporaires ?

    Si nous privilégions l’ajout de nos expériences aux collections permanentes des institutions, un format d’exposition temporaire pourrait tout à fait être envisagé. La durée plus restreinte viendra par contre complexifier la mise en place d’un modèle économique de co-production et réduire la capacité d’apport en investissement de notre studio. 

    La réalité augmentée s’appuyant de facto sur le réel et sur des éléments physiques concrets, des moyens et solutions scénographiques devront également être pensés, en plus du travail de scénarisation et de création virtuelle inhérent à chaque projet.

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